Au lever, ce samedi matin, ça fait bizarre de ne pas se préparer à prendre la piste. A 9h, nous prenons par contre la route avec Gilles et sa femme Marie. La destination est l'aéroport de Québec. Nous longeons à nouveau le lac St Jean qui commence à dégeler au bord puis filons jusqu'à l'aire d'autoroute où nous prenons notre repas. Nous parvenons au terme de notre voyage sur le coup de 13h et mon vol est initialement programmé peu avant 16h. Le Club des 5 prend le vol précédent. J'aimerais bien les accompagner plutôt que de rester dans cette petite aérogare.
Alors je négocie à l'enregistrement et mon interlocuteur me propose de prendre le premier vol. Lui rétorquant que je n'ai pas le temps d'accomplir les formalités, il me place d'office sur le suivant où je serai seul. Autre désagrément, je suis en surbooking à Montréal et il faut que j'aille au guichet d'Air Canada régler ma situation une fois sur place. Ca promet.
Dans le premier vol, Québec-Montréal, l'hôtesse me verse littéralement un verre de jus de fruit dessus par maladresse. "Oui enfin quand je dis "versez-moi un verre", c'est du figuré ...". Je suis trempe et l'hôtesse bien gênée. Je sens que ce retour va me plaire ...
A Montréal, je tombe sur un guichet d'Air Canada où on me pousse à aller à mon comptoir d'embarquement. Je rentre dans la zone internationale pour m'y rendre mais il n'y a personne au comptoir. Je demande conseil à du personnel de la dite compagnie qui m'envoie au guichet de la porte 1. Seul problème, une fois franchi le contrôle de la porte 37, vous ne pouvez pas revenir en arrière et même le marshal n'acceptera pas mes explications. Je suis condamné à poireauter 3h durant devant mon comptoir et n'apprendrai que 10 minutes avant le décollage que je pourrais partir. Je n'oublierais pas cette compagnie qui m'offre de "l'air sain exempt de tabac" mais un billet de tombola pour embarquer.